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Australian Shepherd Health & Genetics Institute

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Pourquoi l’Inceste N’est Pas Toujours le Mieux

Par C.A. Sharp, traduit par Corine Graham

USASA Journal, novembre/décembre 2002

 

…l’élevage de chiens de race est semblable à [l’élevage des souris de laboratoire]…[la plupart des races] deviennent de plus en plus consanguine.  Mon observation est que la plupart sont sur la voie d’extinction, mais la plupart des éleveurs ne réalisent même pas qu’ils font partie d’une expérience.  – John B. Armstrong, PhD

 

L’inceste, le mariage d’apparentés proches, est interdit pour des raisons morales et juridiques dans la plupart des sociétés humaines.  Mais les interdictions ont également un sens biologique.  Les individus consanguins ont tendance à souffrir d’une dépression de consanguinité.  Chez les humains, les pharaons Egyptiens de l’antiquité et les plus récentes familles royales hawaïennes et européennes fournissent les exemples humains les plus connus.  La dépression de consanguinité n’a pas vraiment été étudiée chez les chiens, mais elle est bien documentée dans d’autres espèces.

 De nombreux éleveurs de chiens savent très peu sur la dépression de consanguinité.  Les chiens de race, dont le Berger Australien, sont régulièrement mariés avec des individus apparentés et parfois ils sont mariés avec des apparentés si proche que chez l’homme un tel mariage serait considéré comme de l’inceste.  Ce sont des chiens, et non des humains, donc les questions morales ne sont pas les mêmes.  Cependant, nous ignorons les effets biologiques de la pratique à nos risques et périls – ou plus précisément le péril de nos chiens.

 La dépression de consanguinité est la perte de viabilité ou de fonction résultant d’un excès de consanguinité.  Les signes d’une dépression de consanguinité les plus fréquemment citées sont des échecs de reproduction.  Tout ce qui a un impact sur la reproduction est une préoccupation importante pour les éleveurs de chiens.  Mais la dépression de consanguinité peut également se manifester par une mauvaise santé.  Ses effets sont souvent si subtils que les éleveurs ou même les vétérinaires ne peuvent pas reconnaître la cause et pas tous les animaux consanguins ne montrent de signes. 

 Les échecs de reproduction dû à la consanguinité sont un manque de libido et une faible numération de spermatozoïdes chez les mâles tandis que les femelles ne parviennent pas à devenir pleine, ont des portées exceptionnellement petites ou présentent des mauvaises soins maternels.  Les indications non-liées à la reproduction d’une dépression de consanguinité peuvent se manifester comme une fréquence élevée de maladies à médiation immunitaire, une incidence significativement plus élevée au sein d’une lignée ou d’une race d’une ou plusieurs maladies qui se trouvent dans l’espèce dans son ensemble, ou même des choses aussi subtiles que des chiens qui sont toujours malades et qui semblent attraper chaque petit microbe qui passe.  Dans les cas vraiment graves, une souche très consanguine peut s’éteindre.

 Le niveau de consanguinité est généralement mesuré à l’aide d’une formule appelée le coefficient de consanguinité de Wright.  Elle calcule la probabilité que les gènes peuvent avoir été hérités des deux côtés de la généalogie d’un individu.  Elle est beaucoup trop complexe pour la faire à la main sur plus de deux ou trois générations, mais certains des meilleurs logiciels de généalogie peuvent calculer le coefficient de consanguinité (COI) pour vous.  Un pedigree standard de 3-5 générations ne donnera pas suffisamment d’informations pour un calcul utile.  Pour les Bergers Australiens, l’auteur a trouvé que 10 générations était le meilleur indicateur.  Peu d’Aussies ont un pedigree de 10 générations complet, donc cela vous donnera à peu près tout ce qu’il y a à savoir.  Alors que certaines lignées peuvent revenir à 20-30 générations, l’exécution d’un calcul de plus de 10 n’entraîne pas de changement significatif dans le résultat.  Mais calculer pour moins de 10 générations va causer le chiffre à baisser, donnant un résultat faussement optimiste.

 Les éleveurs modernes devraient connaître le COI de chacun de leurs chiens et doivent déterminer le COI pour toutes les portées prévues.  Le COI moyen pour la race, ou au moins la partie de celui-ci avec laquelle vous travaillez, est également important.  Les Aussies de lignée beauté ont un moyen autour de 12-14%.  C’est à peu près équivalent à l’ensemble d’entre eux étant des demi-frères et sœurs.  Les Aussies de lignée de travail sont variables.  Beaucoup ont des COI très bas, en dessous de 6%, mais certains sont aussi élevés ou plus élevés que le moyen des lignées beauté.  Les chiens consanguins, en particulier ceux avec un COI de 25% ou plus, qui ont des problèmes du type décrit ci-dessus peut être en train de présenter une dépression de consanguinité.

 Sans surprise, la plupart des recherches sur les effets de la consanguinité chez les mammifères a été faite sur des animaux de ferme, des animaux de laboratoire comme les souris, et les espèces sauvages en voie de disparition.  Une étude sur les bovins menée par le Dr. John Pollock à l’Université de Cornelle a indiquée des niveaux croissants de problèmes de santé et de productivité quand le COI montait au-delà de 9%.

 Des souris de laboratoire sont souvent indiquées comme preuve que la consanguinité extrême fonctionne.  Les souris de laboratoire sont sans doute les mammifères domestiques les plus consanguine ; si consanguine que les membres d’une souche sont presque des clones les uns des autres.  Cette consanguinité extrême est nécessaire afin que les chercheurs puissent savoir exactement à quoi s’attendre de cette souche particulière. 

 Les souches sont développées en mariant des frères et sœurs pendant de nombreuses générations, produisant des niveaux de consanguinité jamais vu dans les cercles canins.  Mais il y a un prix à payer pour cela.  En 20 générations, 80% des lignées descendante de la paire originale seront éteintes en raison de problèmes de santés létales ou une incapacité à reproduire.  Même ceux qui survivent l’embouteillage ne sont guère les souris qui étaient leurs ancêtres.  Prenez n’importe quelle paire de mulots, mettez-les dans une cage de laboratoire et ils survivent très bien, vivant plus longtemps qu’ils ne le feraient dans la nature.  Prenez n’importe quelle paire de souris de laboratoire et mettez-les dans un champ et leur espérance de vie « sauvage » est nul.  Ils conviennent seulement pour l’environnement très contrôlé du laboratoire, où le « temps » ne change jamais, la nourriture, l’eau, et le logement sont fournis et il n’y a pas de prédateurs.

 Les espèces sauvages de toutes sortes utilisent un certain nombre de stratégies comportementales pour éviter la consanguinité.  Si la nature fait quelque chose si constamment, vous pouvez parier qu’elle a de bonnes raisons.  Parmi les animaux sociaux, les jeunes d’un ou des deux sexes peuvent se disperser pour former ou rejoindre d’autres groupes.  Les mâles reproducteurs dominants peuvent tenir leur position que peu de temps.  Les animaux solitaires ont tendance à être territorial, au moins en période de reproduction, avec le territoire d’un mâle qui chevauche ceux de plusieurs femelles.  Leur progéniture doit se disperser et chercher un territoire ailleurs, parfois en parcourant de longues distances pour le faire.  Mais même dans la nature, les conditions sont telles que occasionnellement un animal n’a pas d’autre choix que de s’accoupler avec un apparenté. 

 Le guépard est une espèce très consanguine.  Pendant le Pléistocène, les guépards parcouraient l’Amérique du Nord et l’Asie ainsi qu’en Afrique.  Des études génétiques ont révélé que tous les guépards actuels sont presque identiques génétiquement.  Il y a dix mille ans, une sorte de catastrophe a réduit l’ensemble de la population de guépards du monde à un très petit nombre d’individus en Afrique.  Il est possible qu’une seule femelle gestante ait survécu.  Heureusement pour le guépard,  il est passé à travers cet embouteillage génétique terrible.  Sous la sélection sévère d’un système naturel qui ne tolère aucune faiblesse et avec une collection de gènes chez les survivants de l’embouteillage, le guépard a réussi à tenir le coup.  Il est quand même très sensible à certaines maladies et a des difficultés de reproduction. 

 Le problème de consanguinité du guépard est un « fond ».  En raison de cet embouteillage il y a très longtemps, ils sont tous étroitement liés, même s’il y a maintenant plusieurs milliers d’entre eux.  Un certain nombre de races de chien ont connu des embouteillages récents similaires, mais plus à cause de choses comme la guerre.  D’autres races ont très peu de fondateurs, qui s’apparentent à une espèce sauvage vivant sur une île.

 Les îles qui sont bien loin de la partie continentale la plus proche gagnent des espèces que rarement, quand quelques individus rares arrivent par une circonstance accidentelle.  S’ils survivent à la dépression de consanguinité initiale ils s’adaptent à leur nouvel environnement, parfois au point de former des espèces entièrement nouvelles comme on peut le voir avec les pinsons et les tortues sur les îles Galápagos.   Mais parce que les espèces insulaires ont une telle base génétique étroite, ils sont très sensibles à tout ce qui change leur environnement.  Les espèces indigènes d’Hawaï ont été gravement touchés et beaucoup poussés vers l’extinction par leur incapacité à s’adapter à la présence d’espèces qui ont accompagnées les migrants polynésiens ainsi que les introductions récentes des colons américains, européens et asiatiques.

 Les loups sont plus pertinentes pour les éleveurs de chiens que des tortues et des pinsons et ils fournissent un excellent exemple de ce processus.  Pour la plupart, les populations de loups sont dispersées sur de grandes masses continentales de l’hémisphère nord.  Normalement, seule la paire alpha d’une meute se reproduise et la plupart des jeunes se dispersent au cours de leur première ou deuxième année de vie pour chercher un nouveau territoire.  Ceux qui restent sont fortement découragés de reproduire par les membres de la meute de rang supérieur.  Mais il existe une population de loups sur l’île Royale sur le Lac Supérieur qui descend de quelques animaux qui ont traversés les 15-20 miles de l’Ontario lorsque le lac était gelé aux alentours de 1950.  Sauf pour un loup captif qui a été libéré au début des années 50, aucun autre loup ne pourrait avoir contribué à la population actuelle. 

 Il y a des orignaux sur l’île, donc pour plusieurs années la fortune des loups qui étaient de plus en plus consanguins a suivi le cycle expansion-récession de la population d’orignaux.  Les orignaux et les loups de l’île Royale ont fait l’objet de la plus longue étude prédateur/proie jamais réalisée (à ce jour, 44 ans et ça continue).  La population de loups a parfois dépassé 50 animaux, mais à la fin des années 70 les choses ont commencé à aller mal.  Les loups ont subi des vagues de parvo, de la maladie de Carré et de gale.  Finalement, la population a coulée à une poignée d’animaux et il y avait la crainte qu’ils puissent s’éteindre.  Les scientifiques se sont demandés si de nouveaux loups devraient être introduits ou s’ils devraient laisser la nature suivre son cours afin qu’ils puissent observer comment les orignaux aller s’en tirer sans un prédateur pour abattre les faibles et les inaptes.

La décision finale a été de laisser les choses comme ils étaient et les loups ont réussi à passer à travers, avec 19 loups comptabilisés en 2001.  La population semble en bonne santé, mais la prochaine peste canine pourrait à nouveau laisser leur destin en suspens.

Nos chiens n’ont pas besoin de chasser pour leurs dîners ou survivre dans les éléments.  Ils sont fournis avec des environnements confortables, parfois au point de la climatisation et d’un espace sur le canapé.   L’obtention d’un repas ne nécessite pas plus d’effort qu’un trot vers la gamelle.  Il n’est ni morale ni éthique pour un éleveur de chiens de soumettre ses animaux au processus d’abattage sévère imposé par la nature.  Cependant, nous devrons donner aux problèmes de santé, forme et reproduction beaucoup plus d’importance dans notre processus de sélection. 

Les Bergers Australiens sont bénis avec près de 300 fondateurs, donc notre fond de consanguinité est très faible.  Cependant, notre race comme la plupart des autres a connu la consanguinité historique découlant des choix faits par les dernières générations d’éleveurs qui ont utilisés un mâle plus que d’autres ou demandées fréquemment les chiens d’un élevage en particulier.  Une préférence ancienne pour le type de chien Flintridge dans les rings d’exposition est un excellent exemple chez les Aussies.  Même dans les lignées de travail il y a des anciens étalons et élevages dont les noms se produisent avec une fréquence considérable.

A tout moment qu’un chien ou élevage seul est responsable de la production d’une grande partie des animaux reproducteur dans une race, le pool génétique de la race est biaisé vers les gènes de ces chiens.  Les éleveurs font cela parce qu’ils veulent pencher les choses vers les gènes qui produisent les traits désirables qu’ils ont trouvés chez ces animaux.  Mais avec ces gènes sont d’autres qui sont moins souhaitables.

La dépression de consanguinité n’est pas une question de gènes spécifiques qui causent le genre de problèmes de santé dont nous guettons toujours, comme de mauvaises hanches ou des maladies des yeux.  Elle se trouve dans les gènes qui ont un effet plus subtil.  Ces gènes fonctionnent un peu moins bien que leurs « bonnes » versions.  Un éleveur n’est pas susceptible de remarquer une réduction de 5-10% en fonction corporelle.  Mais quand les niveaux de consanguinité augmentent ces gènes peuvent s’accumuler.  Au fil du temps des problèmes de reproduction et de santé augmentent.  Les changements sont si progressifs que souvent c’est l’alimentation, la pollution ou d’autres causes environnementales qui sont tenus responsable.    Tous ces éléments peuvent contribuer, mais c’est les gènes qui rendent les chiens sensibles. 

Chaque individu a 3-5 « équivalents létales ».  Ce sont une accumulation de gènes mutés qui, si assorti avec de gènes similaires, vont soit tuer l’organisme en début de vie ou l’empêcher à se reproduire.  La portion de létalité portée par un quelconque gène peut varier de 1 à 100%.  Un équivalent létal unique peut être un gène, 10 qui réduisent de 10% la forme, ou 100 qui le réduisent de 1%.  Le corniaud qui vit en bas de la rue a probablement plus de 100 de ces gènes.  Votre Aussie de race pure en a probablement plus parce qu’ils ont été concentrés par inadvertance par la consanguinité.

Chaque chiot va hériter la moitié de sa charge létale de chaque parent.  Si les parents ne sont pas apparentés, il peut y avoir peu ou pas d’impact sur ce chiot.  Mais s’ils le sont, le risque que les gènes qui font partie de cette charge s’accordent augmente.   Le plus qu’il y a d’ancêtres en commun sur les deux côtés du pedigree, plus le risque augmente.  C’est pourquoi la surveillance du COI est importante.

La consanguinité historique et la consanguinité récente ou « proche » (des accouplements qui seraient considérés comme incestueux chez les humains) sont les principaux facteurs contribuant à la dépression de consanguinité chez les chiens de race, avec la consanguinité historique étant le facteur le plus important car beaucoup ne le reconnaissent pas comme de la consanguinité.

Il y a une forte possibilité que la dépression de consanguinité peut être en train de devenir un facteur chez les Bergers Australiens.  Les problèmes de reproduction se produisent.  Près de 25% des éleveurs qui ont répondu à l’enquête de l’Australian Shepherd Club of America en 1999 sur la santé de la race ont déclaré avoir des chiens avec des échecs de reproduction (faible numération de spermatozoïdes, manque de libido, incapacité à concevoir, petites portées ou manque de soins maternels).  Cela a des conséquences inquiétantes pour la race.  Il n’existe aucun moyen à travers ces données de connaître les COI pour les chiens atteints, mais une telle réponse indique que les éleveurs doivent payer plus d’attention aux problèmes de reproduction.

Des données sur les maladies auto-immunes ont été recueillies dans la même enquête (les données sur les allergies ont été exclus ici parce que l’enquête ne distinguait pas entre les attaques d’allergies mineurs ou isolés et les maladies chroniques graves).  17% des répondants ont déclarés avoir eu au moins un chien avec une maladie auto-immune, une autre statistique qui fait réfléchir.

Comprendre le problème est une chose, mais que peut un éleveur faire à ce sujet ?  Très peu pratique de la consanguinité proche génération après génération.  Et les éleveurs ne sont pas dans le métier de faire reproduire des COI, ils veulent produire des chiens de qualité.  Ceci peut être accompli en donnant une préférence à l’accouplement assortatif – la reproduction d’individus du phénotype souhaité avec une préférence pour ceux qui sont le moins apparenté.

En exemple, on va dire que votre chienne a un COI de 12%. Vous avez regardé différents étalons et réduit votre liste à trois que vous pensez sont de qualité égale.  Chien A est de la même lignée que votre chienne ; les chiots auront un COI de 21%.  Chien B, un étalon plus âgé qui n’a pas reproduit très souvent mais qui produit toujours de bons chiots, produirait des chiots qui sont à 10%.  Chien C, une star prometteuse déjà réservé pour un certain nombre de femelles, produirait des chiots qui sont à 8%.  Chien C peut sembler être le chien à utiliser à première vue, mais il a un fort potentiel pour devenir un étalon populaire.  Vos chiots pourraient devenir des demi-frères et sœurs de beaucoup d’autres chiens.  Chien A provoque une augmentation significative de la consanguinité.  Chien B ne donne pas le COI le plus bas, mais il produit des chiots de qualité qui seront plus bas en COI que leur mère et vous serez plus susceptible de trouver des partenaires moins liés à eux dans le futur car il n’a pas été surutilisé.

Nous avons également besoin de faire ce que nous pouvons pour réduire la charge létale portée par nos chiens.  Nous ne devrions pas utiliser des animaux qui présentent des signes de dépression de consanguinité.  Des échecs de reproduction à répétition sont un excellent argument contre la poursuite de la reproduction.  Il n’y a rien de plus naturel que la reproduction.  Le chien qui est incapable de produire, mettre bas ou prendre soin de ses chiots sans intervention vétérinaire ou une aide considérable de l’éleveur ne devrait pas reproduire.  Les chiens chroniquement malades ou chétifs ne sont pas de bons candidats pour la reproduction, même s’ils n’ont pas de maladie héréditaire identifiable.   Pareil pour les chiens souffrant d’allergies graves ou de maladies auto-immunes chroniques.  Certaines de ces maladies peuvent affecter la reproduction, la maladie de la thyroïde est un parfait exemple.  Dans l’avis de l’auteur, l’administration de l’hormone thyroïdienne à des chiennes qui ne se règlent pas afin qu’ils puissent produire des chiots est follement irréfléchi au mieux et hautement immoral si fait par une personne compétente. 

Même avec l’augmentation rapide du taux de consanguinité chez le Berger Australien au point que beaucoup de nos chiens sont des demi-frères et sœurs virtuels, notre courte histoire comme une race pure enregistrés et notre large base de fondateurs nous a donné la possibilité de garder notre race saine et viable.  L’Aussie est en bien meilleur forme que beaucoup d’autres races et n’est pas à risque des avertissements d’extinction notés dans la citation en début d’article.  C’est aux éleveurs à faire en sorte que ça reste comme ça.